Se balader dans la province vietnamienne a quelque chose de reposant. Tout d’un coup, nos tracas du quotidiens s’envolent.
Comme protégés par l’habitacle de la voiture, nous regardons le paysage défiler.
L’auto est malmenée par une route cabossée et nos têtes dodelinent comme à bord d’un wagon de métro. Pourtant, nous sommes à des kilomètres du métro.
Sur le bord de la route: des champs, des marais, des animaux qui semblent sortis de nul part et parfois même des palmiers.
Dans les rizières, les plants ressemblants à de petits traits dessinés au stylo vert montent droit vers le ciel.
Chaque parcelle est limitée par un tas de terre sur lequel les habitants jouent les équilibristes.
Le passage de véhicules est rare, même si le site en garde les traces; ces déchets abandonnés de part et d’autre de la voie.
L’atmosphère, silencieuse, est pesante du fait de la chaleur et de la moiteur.
Au loin, quelques habitations attirent les regards. Des abris de fortune, loin des routes et des touristes qui ne font que passer.
Ci-dessus et ci-dessous: les paysages de la campagne vietnamienne.
« Comme protégés par l’habitacle de la voiture » – ça me fait penser – vous avez bien raison!
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